lieu
Nantes (44)
moe
Nantes Metropole Habitat
surface
7352
 
m2
coût
11.41 M€ HT
statut
Livré en 2015
profil

Logement : Label Promotelec Performance - Niveau BBC-Effinergie

Ehpad : Niveau performance BBC RT 2005

equipe

Egis Batiments Centre-Ouest : BET TCE

Acoustibel : BET Acoustique

Ouest Aménagement : BET Paysage

ressources

Isolation par l'extérieur - Habillage bois.

autres surfaces

Ehpad : 4 625 m² SDP

Logements : 2 727 m² SDP

prix / publications
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EHPAD La Civelière et 18 logements sociaux

Santé

Situé au Sud de la ville, ce projet conséquent mené par Nantes Habitat, répond aux enjeux économiques et environnementaux d’une politique de développement durable. Il s’agit ainsi, d’une architecture de type bioclimatique. La Civilière est projet mixte comprenant un E.H.P.A.D. de 82 lits, 18 logements sociaux et 18 logements en accession sociale à Nantes (44).

Compacité et diversité

Les formes sont compactes tant pour lʼEHPAD que pour les deux plots de logements. Cette compacité est obtenue par l’épaisseur et la superposition rigoureuse des volumes. Les baies vitrées de lʼEHPAD sont protégées du soleil par les débords des étages ou les masques créés par les ailes des unités d’hébergement. Compacité, isolation performante, protection solaire, apport passif permettent d’obtenir les économies d’énergie recherchées. La mixité est incarnée dans une diversité de formes et de traitements architecturaux. Et ce, afin de s’intégrer dans un quartier déjà composé d’architectures variées, tel le monobloc voisin en bois de lʼESEAN (Etablissement de Santé pour Enfants et Adolescents de la Région Nantaise, arch. Brunet Saunier) jouxtant des bâtiments anciens, des maisons récentes aux teintes différentes.

Notre projet développe cette philosophie de diversité aussi bien pour lʼEHPAD que pour les logements. Les accroches des différentes façades avec son environnement sont particulièrement travaillées. Ainsi, les deux immeubles de logements sont traités avec des écritures architecturales différentes tandis que lʼEHPAD adopte un traitement encore différent. La stratégie adoptée pour les façades de lʼEHPAD est double. D’une part, homogénéiser les façades par une teinte blanche, tout en utilisant certains matériaux comme le zinc pour souligner horizontalement les traits de composition du bâtiment.

D’autre part, mettre en valeur les jardins terrasses végétalisés par un matériau paysager, des tasseaux verticaux en bois.La logique dʼintégration de lʼEHPAD et des logements dans le site réside dans la recherche dʼune ouverture maximum de lʼîlot sur les rues adjacentes ainsi que lʼouverture des bâtiments eux-mêmes sur leur environnement. Le rez-de-chaussée de lʼEHPAD est ainsi conçu avec des parties sous pilotis afin de libérer le champ visuel entre les constructions et les voies au niveau du regard dʼun piéton. Les unités d’hébergement sont localisées au R+1 et R+2, avec trois unités par étage. Les unités sont étudiées pour limiter la linéarité des circulations.

La configuration de la circulation qui borde l’atrium central offre un parcours de promenade en boucle pour le résident, d’un salon à l’autre, sans effet de déplacement en cul-de-sac. Depuis cette circulation le résident peut, par le vide de l’atrium, agrémenté d’un haut mur végétal, observer la vie du hall organisé comme une place de village. Les chambres bénéficient aussi de vues dégagées sur l’environnement. En plein cœur d’un tissu urbain, la reconnexion végétale, le travail sur les porosités intérieur-extérieur et la générosité volumétrique pensée dans la singularité, agit très favorablement sur le bien-être des résidents et des habitants.

Crédits 

© Phillipe RUAULT